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Alexis Tsipras, premier ministre grec, souhaitait réformer les cours de religion des écoles grecques. Alexis Tsipras, premier ministre grec, souhaitait réformer les cours de religion des écoles grecques. 

En Grèce, la justice s'oppose à une réforme des cours de religion

La haute juridiction administrative grecque a jugé «anticonstitutionnelle» une décision ministérielle du gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras visant à «renouveler» les cours de religion scolaires où l'empreinte de l'Église orthodoxe grecque est dominante.

Vatican News avec AFP

Le métropolite du Pirée Séraphim et d'autres associations religieuses avait saisi le Conseil d’Etat grec pour protester contre une décision du ministère de l'Education et des Cultes de 2016. Celui-ci prévoyait un changement des livres et de l'enseignement religieux.

Selon le Conseil d'État, ce changement «fausse le but de l'enseignement qui est, selon la Constitution, le développement de la conscience orthodoxe chrétienne des élèves».

Le ministère de l'Éducation a dans la foulée rétorqué dans un communiqué qu'il «respectait les décisions judiciaires qui sont toutefois appréciées pour leurs conséquences et leurs motifs».

La gauche, ainsi que de nombreux universitaires et experts, ont à plusieurs reprises souhaité amender l'article 3 de la Constitution grecque, en vertu duquel l'orthodoxie est la religion dominante dans le pays.

L'ancien ministre de l'Education, Nikos Filis, député et cadre du parti de gauche Syriza au pouvoir depuis 2015, avait été écarté de son portefeuille en novembre 2016 à l'occasion d'un remaniement gouvernemental après une confrontation avec l'Église orthodoxe grecque, non séparée de l'État.

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21 mars 2018, 20:37